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Le Docteur Philip Nitschke persiste : la « capsule suicide » pourrait être inaugurée en Suisse en juillet
En 2022, l’arrivée possible d’un tel dispositif dans le pays avait créé des remous tels que son partenaire local avait arrêté leurs avancés. Deux ans plus tard, la capsule Sarco, pensée pour provoquer la mort par asphyxie à l’azote, serait sur le point d’être utilisée.
La « Tesla de l’aide médicale à mourir » serait sur le point d’être utilisée pour la première fois en Suisse et très bientôt, écrit cette semaine la Neue Zürcher Zeitung. L’annonce a de quoi surprendre. Il y a deux ans, l’arrivée possible des capsules Sarco, un dispositif futuriste pensé pour donner la mort par asphyxie à l’azote, avait provoqué de tels remous dans le pays que le partenaire suisse de l’inventeur de la machine, l’organisation Pegasos basée à Bâle, avait fini par jeter l’éponge.
Loin de se décourager, son inventeur, l’activiste australien très controversé Philip Nitschke, a décidé de déployer ses capsules via la filiale suisse de son organisation Exit International, baptisée Exit Switzerland (qui n’a aucun lien avec Exit Suisse). De quoi lui permettre de se passer du concours des organisations locales de suicide assisté, avec qui les rapports sont compliqués.
« Très bientôt »
Sur un forum en ligne, Philip Nitschke, rendu célèbre notamment pour avoir rédigé The Peaceful Pill (un ouvrage dans lequel il donne des conseils pratiques sur le suicide avec des poisons et des gaz), a écrit le 10 juin que le déploiement de la capsule est attendu en Suisse « dans les prochaines semaines ».
La capsule permettrait d'être moins discriminatoire pour les personnes qui ont un trouble de santé mentale uniquement, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a prolongé jusqu'au 17 mars 2027 pour aller de l'avant. Un capsule se vend autour de 17000 euros pour la conception.
« Selon des sources bien informées, les préparatifs pour Exit Switzerland sont en grande partie terminés et le lancement devrait avoir lieu en juillet », relate la NZZ, selon qui le candidat qui devrait inaugurer la capsule est déjà présent sur le territoire. La compagne de Philip Nitschke, Fiona Stewart, qui s’occupe de sa communication, n’a « voulu ni confirmer ni infirmer cette information », indique encore le quotidien alémanique. Sur le site d’Exit Switzerland, l’image de la capsule est accompagnée de la mention « Coming soon ».
Risque de procès
En matière de suicide assisté, ce sont les associations, comme Exit et Dignitas, ainsi que l’Académie suisse des sciences médicales, qui posent le cadre. Aujourd’hui, la formule helvétique du suicide assisté veut que les personnes puissent y avoir recours pour autant qu’elles soient victimes de « souffrance intolérable ».
S’agissant de la capsule Sarco, le risque auquel s’expose son inventeur au niveau légal se situe au niveau du dispositif lui-même. Selon Philip Nitschke, la capsule n’est pas un dispositif médical et n’a donc pas besoin d’être approuvée par l’autorité de surveillance Swissmedic. À l’inverse, le professeur de droit et de médecine à l’Université de Zurich Kerstin Noëlle Vokinger estime que la loi sur les dispositifs médicaux couvre également les dispositifs qui servent à modifier un « état physiologique ou pathologique ». Par conséquent, « cela pourrait inclure un appareil qui tue une personne », explique-t-elle dans les colonnes du quotidien.
En employant la machine sur le territoire helvétique sans approbation de Swissmedic, Exit Switzerland s’expose donc à une potentielle condamnation en cas de procès. « La loi prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans pour quiconque « commercialiserait » un dispositif médical sans autorisation », indique la NZZ.
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Un projet de loi du gouvernement libéral retardant l’élargissement de l’admissibilité à l’aide médicale à mourir jusqu’en 2027 est adopté par le Sénat.
L'accès à la procédure devait s'élargir en quelques semaines pour inclure ceux qui la sollicitent uniquement sur la base d'un trouble mental. Le gouvernement a décidé de retarder cette expansion après qu'un comité parlementaire l'a recommandé, affirmant que le pays n'était pas prêt à aller de l'avant.
Le ministre de la Santé, Mark Holland, a également déclaré que la plupart des provinces et territoires lui ont dit qu'ils n'étaient pas prêts pour l'expansion et ont demandé plus de temps. Les critiques affirment qu'il n'existe aucun moyen clair de savoir si la souffrance mentale d'une personne va s'améliorer ou de faire la distinction entre le désir d'une mort assistée et les idées suicidaires.
Ceux qui souhaitent que l’éligibilité soit élargie affirment que les personnes atteintes de maladie mentale méritent le même accès à l’aide à mourir que celles qui souffrent de douleurs physiques intolérables.
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Le gouvernement du Canada ne veut pas aller de l'avant avec l'aide médicale à mourir pour les troubles de santé mentale uniquement. Une fois de plus, Ottawa retarde l'extension de l'aide médicale à mourir (AMM) aux personnes souffrant de troubles mentaux, repoussant indéfiniment la mise en œuvre prévue initialement en février 2023, date qui avait déjà été reportée d'un an.
Lundi 29 janvier 2024, le ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, et le ministre de la Justice, Arif Virani, ont affirmé que la mise en œuvre de cette politique n'était pas réalisable actuellement, évoquant le constat d'un comité parlementaire indiquant que le système n'était «pas prêt» à accueillir cette mesure.
Réuni à nouveau l'an dernier pour évaluer la préparation des professionnels de la santé, le comité a conclu que les questions fondamentales liées à l'expansion controversée n'avaient pas encore été résolues.
Le rapport souligne les préoccupations persistantes parmi de nombreux praticiens, particulièrement en ce qui concerne les défis liés à l'évaluation du caractère irrémédiable des troubles mentaux. Des questions cruciales demeurent également quant à la capacité des évaluateurs à différencier une demande d'aide à mourir d'une personne ayant des pensées suicidaires.
Le rapport mentionne également des témoignages «contradictoires» entendus par les sénateurs et les députés membres de la commission. Il recommande également que la commission reprend ses travaux.
À travers un rapport dissident, des députés et des sénateurs de la commission ont manifesté une forte opposition à l'extension de l'aide médicale à mourir, considérant qu'il serait « imprudent et dangereux » de permettre un tel changement dès le mois de mars 2024.
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- Vidéo du comité spécial mixte:
28 novembre 2023, il y a eu une présentation de Mauril Gaudreault du Collège des médecins du Québec au Comité spécial mixe à la colline parlementaire au sujet de l'aide médicale à mourir pour les personnes ayant un trouble mental comme seule condition sous-jacente.
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